L’Italie interdit l’acquisition de Safran d’une entreprise impliquée dans la fabrication des Eurofighter

L’Italie a récemment pris la décision de bloquer l’acquisition par le groupe français Safran de l’entreprise Microtecnica, un acteur clé dans la fabrication de composants pour les avions de combat Eurofighter. Cette mesure, justifiée par des préoccupations liées à la sécurité nationale, s’inscrit dans un contexte international tendu, où Rome souhaite préserver l’intégrité de son secteur de la défense. En s’appuyant sur sa législation spéciale, le gouvernement italien affirme vouloir protéger ses intérêts stratégiques face aux enjeux géopolitiques contemporains.

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Récemment, l’Italie a pris une décision surprenante en bloquant une acquisition de la société française Safran concernant Microtecnica, un acteur clé dans la production de composants pour les Eurofighter. Cette décision, motivée par des préoccupations de sécurité nationale, s’inscrit dans un contexte international marqué par des tensions géopolitiques croissantes. Le gouvernement italien a utilisé son pouvoir d’or, une législation qui permet d’intervenir dans des acquisitions jugées stratégiques, notamment dans les secteurs de la défense et de l’aéronautique.

Les enjeux de cette décision pour le secteur de la défense

En bloquant cette acquisition, l’Italie exprime ses inquiétudes concernant la sécurisation de l’approvisionnement en composants sensibles pour ses forces armées. Les responsables italiens craignent qu’un transfert de propriété vers une entreprise étrangère puisse perturber la chaîne d’approvisionnement essentielle pour le Eurofighter, un avion de chasse co-développé par plusieurs pays européens. La décision a suscité des réactions en chaîne, notamment des interrogations sur la manière dont le blocage d’une acquisition stratégique pourrait influencer les relations industrielles en Europe.

Réaction de Safran et implications futures

Le directeur général de Safran, Olivier Andriès, a exprimé sa surprise face à cette décision, soulignant que l’entreprise avait déjà des engagements envers les programmes de défense italiens. Sa déclaration met en évidence une ironie dans la situation, car Safran est déjà un fournisseur crucial pour le Eurofighter. Ce veto pourrait inciter Safran à revoir ses stratégies d’investissement et de partenariats en Europe, soulignant les défis que pose la coopération industrielle dans un environnement de rivalité géopolitique et de protectionnisme croissant.

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