La Russie repart de zéro sur certaines pièces de sous-marins en raison des sanctions

La situation actuelle en Russie révèle des défis majeurs liés à l’approvisionnement en pièces pour ses sous-marins. Confronté à de strictes sanctions économiques suite à des actions géopolitiques, le pays doit désormais repartir de zéro dans la fabrication de certaines composantes essentielles pour ses navires de guerre. Cette nécessité de développer des alternatives locales soulève des questions sur la capacité de la Russie à maintenir et renforcer sa flotte sous-marine dans un contexte où l’accès à des technologies étrangères est devenu de plus en plus limité.

La Russie doit désormais se tourner vers la production locale pour des pièces essentielles de ses sous-marins, notamment des sous-marins de classe Yasen-M, en raison des sanctions économiques imposées par l’Occident. La nécessité de remplacer des composants étrangers, devenus difficiles à se procurer, a conduit le ministère russe de l’Industrie et du Commerce à lancer des appels d’offres pour développer de nouveaux systèmes basés sur des technologies nationales. Ce processus implique la création d’un système modifié pour le moteur électrique et la mise en place de dispositifs de contrôle à distance. La mise en œuvre de ces modifications est prévue d’ici 2028, marquant une étape cruciale pour la sécurité maritime de la Russie.

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La Russie et ses défis dans la production de sous-marins

Face aux sanciones économiques imposées par l’Occident, la Russie se voit contrainte de retrouver son autonomie en ce qui concerne la production de certaines pièces essentielles pour ses sous-marins. Le ministère de l’Industrie et du Commerce a récemment lancé des appels d’offres pour développer des composants critiques, parmi lesquels un système de propulsion électrique auxiliaire. Cette démarche témoigne de l’incapacité de l’industrie nationale à s’approvisionner en matériels étrangers, suite à l’imposition de ces mesures restrictives.

Les enjeux de l’automatisation et de la fiabilité

Les programmes de modernisation des sous-marins, en particulier les modèles 885M Yasen-M, ajoutent une pression supplémentaire sur les capacités industrielles du pays. Le développement de nouvelles technologies s’avère crucial, particulièrement dans la création d’unités de commande à distance pour disjoncteurs, essentielles pour protéger les navires contre les surcharges électriques. Actuellement, la Russie utilise des appareils fabriqués par des entreprises étrangères, ce qui complique davantage la situation.

Un regard vers l’avenir

Le gouvernement russe projette de concevoir un nouvel système de propulsion électrique qui intègre des composants fabriqués localement. Cette initiative permettra non seulement de pallier les restrictions actuelles, mais aussi d’augmenter la durée de vie et la fiabilité de divers équipements à bord des sous-marins. Les premières modifications doivent être achevées d’ici la fin de 2027, avec une mise en œuvre prévue en 2028. Ces efforts sont déterminants pour assurer la souveraineté technologique de la Russie dans le domaine naval.

https://twitter.com/franceinfo/status/1863496338794578376

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