Des centaines de manifestants se sont rassemblés à N’Djamena, la capitale du Tchad, pour exprimer leur fort désir de voir les forces françaises quitter le pays. Arborant des pancartes exigeant le départ de l’armée française, ces jeunes Tchadiens ont fait entendre leur voix en soutien à la décision du gouvernement de rompre les accords militaires en place depuis des décennies. Ce mouvement populaire met en lumière le désir croissant de souveraineté et de lutte contre l’influence étrangère dans les affaires nationales.
Des centaines de manifestants se sont réunis à N’Djamena pour exprimer leur soutien à la rupture des accords militaires avec la France. Portant des pancartes avec des slogans tels que « bar France », les participants affirment qu’ils souhaitent mettre fin à la présence des troupes françaises, estimant pouvoir défendre leur pays de manière autonome. Les autorités ont permis cette manifestation, qui s’inscrit dans un contexte de déclin de l’influence française dans la région, avec une récente décision du Tchad de mettre fin à l’accord de défense établi depuis l’indépendance en 1960. La tension monte alors que le pays cherche à renforcer sa souveraineté nationale.
Le 6 décembre 2024, plusieurs centaines de manifestants se sont rassemblés à N’Djamena, la capitale du Tchad, pour exprimer leur souhait de mettre fin à la présence militaire française dans le pays. Les participants, revêtus des couleurs nationales, ont brandi des pancartes portant des messages tels que « bar France » et ont clairement manifesté leur soutien au gouvernement dans sa demande de rupture des accords militaires avec la France. Ce mouvement populaire a pour objectif de mettre en avant une volonté de souveraineté et d’indépendance.
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ToggleLes motivations derrière ce mouvement
Les raisons de cette mobilization populaire sont multiples. Après plus de 60 ans de coopération militaire avec la France, de nombreux Tchadiens, représentés par Abdel daim Abdallah Ousmane, secrétaire général du Haut Conseil des Affaires Islamiques, affirment que le pays a désormais sa propre armée capable de se défendre. « Nous ne sommes pas les ennemis de la France, mais nous ne désirons plus la présence de ses troupes – notre armée est suffisante », a-t-il déclaré lors des manifestations. La défiance à l’égard de l’ancienne puissance coloniale se renforce dans le contexte de l’évolution géopolitique actuelle.
Conséquences et implications politiques
Ce mouvement reflète un changement notoire dans les relations franco-tchadiennes, qui ont été historiquement marquées par une domination militaire et politique. Le gouvernement tchadien a récemment annoncé sa volonté de réévaluer les accords de défense conclus avec Paris, notamment après des événements similaires survenus dans d’autres pays de la région, comme le Mali et le Burkina Faso. La révision de ces accords vise à garantir un retour à la souveraineté nationale, alors que l’influence française s’affaiblit face à une posture de plus en plus affirmée de la Russie et d’autres puissances.